Décrivez le physique de votre personnage : apparence, style vestimentaire, expression du visage, etc... 12 lignes

Citation :

Rue ; Nom féminin singulier.
Voie aménagée dans une agglomération (bordée de maisons)
Par analogie espace étroit, passage

Tu as toujours fais partie de ces filles de la banlieue et ce, malgrè ton argent. Tu en as d'ailleurs l'allure, avec tes longs cheveux foncés, tes yeux noirs, tes sous-vêtements voyants et tes habits en montrant plus qu'ils n'en couvrent. Ton arrivée se fait toujours dans la symphonie bruyante des tes nombreux bracelets et colliers qui s'entrechoquent à chacun de tes mouvements. Tu marches vite, tu marches droit, silhouette svelte et présence imposante. Ne laissant derrière toi qu'un silence pesant, tu traines une cape de vulgarité pesée et de respect bien réel. Ouais. T'es une fille de la rue. De celles qui parlent mal, qui ne pensent pas toujours ce qu'elle dise, qui l'ouvre lorsqu'elle devrait se la fermer, qui jouent sans cesse avec leurs piercing à la langue, qui se font des nouveaux tatouages à chaque fois qu'une occasion se présente, qui se rebelle et n'accepte pas l'autorité. Presque toujours accompagnée de quelques yakuzas à la carrure peu avenante, lorsque ce n'est pas d'une arme, tu te sens puissante et supérieur aux autres. Dans ton regard se lit le mépris pour les gens honnêtes, inintéressants. Tu n'es pas du genre à crier ton appartenance au côté obscur de la ville, mais presque. Pour toi, seuls les personnes de ta trempes peuvent être cible de curiosité.

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Joueuse ; Adjectif féminin singulier.
Qui aime se livrer à des jeux pour se distraire

Tu adores les défis. C'est pour toi une sorte de drogue dont tu ne peux pas te passer. D'un certain point de vue, cela donne un sens à ta vie, à ce que tu fais. Tu es là pour montrer que tu es la meilleure. Et tu écrasera quiconque se dresse face à toi. Alors oui, forcement, tu joues. Avec les cœurs, avec les cartes, avec les relations, avec le danger. Tout est bon pour se distraire. Depuis que tu t'es lancé dans cette voie, tu n'as jamais refusé un défi, pour peu qu'il soit intéressant. J'aime te voir lorsque l'adrénaline du jeu s'empare de ton corps, se glisse sous ta peau, courre dans ton sang. Ton regard s'illumine alors d'une lueur nouvelle, répandant une lumière sans nom sur ton visage cristallin. Habituellement, tu te passes la langue sur les lèvres, comme gourmande de victoire. C'est un de tes nombreux tics. Tu vas gagné. Cela se lit en toi.

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Insouciance ; Nom féminin singulier.
Caractère de celui qui ne se soucie de rien

Tu es réputée pour agir, non pour réfléchir. C'est d'ailleurs un de tes plus gros défauts. Les conséquences de tes actes te sont a chaque fois imprévus, surprenantes. Tu ne pense pas, tu fais. Après tout, la mort entière est consacrée à la réflexion, pas besoin de s'en occuper maintenant. Pour beaucoup, cela marche. Pour d'autres, et en l’occurrence toi, ce n'est pas tout a fait ça. Car, apparemment, tu n'as une bonne étoile. Depuis toute petite, tu es une sorte d'aimant à malheur, comme si celui-ci s'était penché sur ton berceau à ta naissance. Tu tombes toujours dans les mauvais endroits, aux mauvais moments. Forcément, ça t'attires des ennuis. Mais il faut dire aussi que tu es débrouillarde et que, souvent, tu trouves des solutions à tes problèmes. Méfies-toi cependant. A force de jouer avec le feu, tu vas t'y bruler les ailles.

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Gâté ; Adjectif masculin singulier.
Traité avec trop d'indulgence, choyé

Voici un autre de tes défauts : tu n’as jamais du faire face au refus. Tu as toujours été la princesse de ton père, un être en qui il ne voyait que le bon côté. Il ta peut-être donné un grand amour, mais aussi un beau compte bancaire et une jolie carte bleue. Fille de riche, tu n’as pas besoin de travailler, préférant t’amuser avec l’argent de ton Papa chéri. L'argent ne fait pas le bonheur ... - Faux ! Ça c'est des salades qu'on raconte aux pauvres pour pas qu'ils se révoltent ! Pour toi, rien n’est mieux que d’être gâtée et fortunée. D’un côté, c’est pour affirmer ta supériorité. De l’autre, plus secrètement, pour être sûre que tu es aimée. Cela révélerait-il une douceur et un besoin d’amour dissimulé ?

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Secrète ; Adjectif féminin singulier .
Qui ne se livre pas facilement en parlant d'une fille, d'une femme

Certes, tu es ouverte. Certes, tu es provocante. Certes, tu es impudique. Certes, tu n'as pas peur des mots et des gestes. Certes, tu portes un beau masque. Et oui, difficile d'y croire, mais tu caches pourtant bien ton jeu. Tu sembles pourtant si à l'aise, si décontracté. Il n'en est en fait rien. Tu sais te contrôler suffisamment pour que ton cœur ne s'emballe pas, pour que tu ne transpire pas, pour que tu ais l'air naturelle. Mais, en fait, il faut le dire, ce n'est pas vrai. Car, oui, à dix-sept ans, tu es toujours vierge. Affreux. Terrible. Pitoyable. Et plus les années passent, plus cela devient un gêne pour toi. Tu sais aller loin, mais tu as peur de l'inconnu. Il te faut une main à laquelle t'accrocher, quelqu'un sur qui t'appuyer. Mais tu as tellement honte que tu ne peux pas. Tu ne veux pas. Dans le milieu où tu vis, cela pourrait te ruiner complétement. Alors tu te tais. Tu joues le jeu. Tu te fais du mal.

« Maman,

En fait, je sais même pas pourquoi je t'écris. C'est stupide. Non, excuse-moi, c'est complétement con. Après tout, pourquoi devrais-je demander, voir même donner, à la femme qui m'a abandonné ? Oui, oui, exactement. Ce soir où tu t'es disputée avec Papa, que t'as fait ta valise et que tu t'es barrée, bah tu vois, il m'est resté en travers de la gorge. Comment t'as pu me faire ça, putain ? Comment t'as pu nous laisser comme des clodos et te tirer avec ce salopard ? Tu me dégoutes. En fait, tu m'as toujours fait pitié, toi et tes sermons sur la vie parfaite. Quand on voit ce que tu as fait de la mienne, ça me donne presque envie de gerber. Faire des études, avoir de bonnes notes, un métier qui nous plait, un mari aimant, des enfants joyeux ... Tout ça, c'est que des conneries. Des illusions, je te dis ! On est pas dans Blanche-Neige, merde ! T'étais bonne qu'à déblatérer des mensonges à longueurs de journées, profitant de mon insouciance et de ma stupidité pour me bourré le cerveau. Mais j'ai changé. Énormément. Et c'est pas grâce à toi, non, mais plutôt à Papa. Dès que t'es partie, il m'a laissé libre de faire ma vie comme je la voulais. Comme je l'entendais. Je me suis mise alors à sortir, à avoir des amis, à prendre conscience de ce qu'était l'existence. Je suis heureuse, et c'est certainement pas grâce à toi. Si tu avais été là, tu aurais gueulé, j'en suis certaine. Mais, vu que t'es partie, j'en ai rien à foutre.

Ta fille.

Tu pousses un long soupir, passant ta main dans tes cheveux. De temps à autres, ça fait du bien de dire ce que l'on a sûr le cœur. Ça soulage. Attrapant la lettre, tu la parcoures une dernière fois du regard, avant de jeter un œil sur le journal, posé sur ton bureau. Un sourire t'éclaire subitement le visage et tu attrapes le magazine. Le tenant dans une main, tu plonges l'autre dans ta poche, pour en sortir un petit briquet rouge et noir. C'est le bout en haut à droite qui prend feu en premier, dévorant peu à peu les documents. Un sentiment de satisfaction t’enveloppant le cœur, tu te diriges vers la porte de ta chambre, jetant au passage ta lettre et le journal enflammé dans une poubelle. Tu claques la porte derrière toi. Et, dans ta chambre désormais vide, on peut voir l'article de la première page bruler lentement. Une femme est morte, tuée lors d'un braquage à main armé. Cette salope, c'est ta mère.