Shibuya City
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 Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]

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Ikura Sasaki
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Ikura Sasaki

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MessageSujet: Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]    Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]  Icon_minitimeJeu 2 Déc - 0:01

La fumée de cigarette se propageait avec une grâce et une magie fantastique. La musique en fond qui accompagnait cette danse aérienne émerveillée la scène. On attache si peut d’importance à ce qu’il se passe autour de nous. C’est terriblement dommage. Un instant comme celui-ci pourrait être filmé. Le cadre était idéal. L’arrière bar du Diablo Bar était animé ce jour là. La moitié du clan devait être présent, et les chuchotements des membres donnaient une ambiance toute particulière à l’endroit. La pluie tombait dru dehors… La chaleur était embarrassante à cause du nombre de personne s‘étant entassé ici, mais les boissons fraîches et alcoolisées étaient servies à profusion. D’ailleurs, le barman ne savait plus trop où donner de la tête, s‘activant machinalement. Le fond sonore était décidément très agréable, comme une sorte de chant mélancolie, doux, semblant tranquillisé les Kage. Il valait mieux que tout soit calme en effet, s’il y avait eu du chahut, connaissant le patron des lieux, il n’aurait pas été des plus tendre pour calmer le jeu. Dans l’ombre, des hommes et des femmes continuaient de converser discrètement, adressant quelques regards furtifs vers la table se trouvant dans le coin le plus ténébreux du bar. Leurs yeux revenaient souvent vers cette zone, et pour cause, Ikura Sasaki y était attablé confortablement. Sa cigarette rougissait dans le noir à chaque fois qu’il en prenait une bouffée, rappelant sa présence discrètement à qui l‘aurait oublié. L’on ne pouvait pas vraiment le distinguer tellement la pièce était mal éclairée. Seul un verre de whisky et quelques feuilles de papier étaient disposés devant lui, les seules choses que l‘on pouvait à peut près discerner. Apparemment, il n’était pas accompagné, personne n’était à ses côtés. Ceci était rare, en général, il y avait toujours sa petite secrétaire, ou le frère de celle-ci, qui lui tenait compagnie. Quand ils n’étaient pas là, une femme l’accompagnait, ou alors un Kage avec qui il avait à converser de chose sérieuse. Sasaki ne risquait rien de toute manière puisqu’il était entouré de ses membres. Un détail expliquer l’absence de Satoru Hashimoto, le jeune homme un peu gamin qui lui servait de… Bouffon ? Non, c’était surtout le seul qui arrivait à le faire légèrement sourire et qui lui permettait de se détendre. Cette personne disais-je, était au même moment en train de s’affairer au bar. C’était son boulot au départ, et Sasaki le lui rappelait souvent avec un bon coup de pied au derrière. Par contre, pour Hamika, elle qui faisait tout pour ne pas le lâcher d’une semelle et qui lui servait d‘agenda ambulant, c’était exceptionnel. Qu’importe, accompagné ou non, Ikura restait Ikura. C’est-à-dire glacial, dangereux, toujours aussi arrogant et gorgé de fierté. Cela faisait depuis une bonne heure qu’il était installé là. Et comme pour chaque venu d’un nouveau membre dans les Kage il faisait ça, le mot était passé parmi les Yakuza. Une bonne partie s’était donc réunis afin de voir la tête du prochain Kage, et ce qui avait été convenu de faire pour qu’il puisse s’y faire intégrer. Sasaki demandait en général des choses excessivement difficiles, il n’aimait pas les trouillards, les gens inutiles à la conquête de Shibuya. Il n’ignorait pas que pour la plupart, ce fut un choque… C’était l’effet recherché, évidement. Les membres qui commençaient à avoir un peu de bouteille savaient pertinemment que chaque nouvelle recrue qui venait de faire ses preuves et qui venait les prouver, était un spectacle à voir et à ne pas louper. Alors, ils attendaient. L’espace client était beaucoup plus calme, quand à celui des Kage, il le devint soudainement quand un jeune homme vêtu d’un manteau noir pénétra à l’intérieur. C’était lui, ils le savaient tous rien qu’à voir l’expression folle qui était peint sur le visage du garçon trempé par l‘averse torrentiel de l’extérieur. Sasaki balança la fin de sa cigarette dans son verre, se penchant, ses mains gantées jointes devant lui et les coudes sur la table, afin que l’inconnu puisse le voir et venir à lui. Sasaki s’était fait beau, comme à son habitude. Son costard était des plus élégants, fait de soie rouge sang brillant avec des chaussures admirablement bien cirées. Ses yeux gris métal avaient été mis en valeur par une épaisse couche de far à paupière noir, rendant son regard perçant et captivant. Aucune mèche de cheveux blond platine n’était de travers, ses bijoux étaient en place… En apparence tout était parfait, comme à la normale. Il fixait avec insistance le futur jeune recru, le possédant déjà des yeux. Celui-ci se glissa parmi les tables qui étaient devenues silencieuses. Seul ses pas résonnaient à leurs oreilles, tout les regards étaient braqués sur lui. Sasaki leva les sourcils, l’air interrogateur, un petit sourire en coin, ouvrant ses mains comme pour recevoir quelque chose. En effet, le jeune homme y déposa un sac noir en plastique. Il tremblait un peu, ses yeux se balader un peu partout, presque au bord d’une crise. Personne ne s’inquiéta de son état mental, l’important était ce que détenait Ikura. Celui-ci ouvrit le paquet adroitement, renversant le contenu sur la table. Un cœur, humain sans aucun doute, tomba mollement, rependant une flaque de sang froid à l’odeur répugnante sur les feuilles de Sasaki. Le chef des Kage posa longuement son regard gris métal sur ce morceau de chair récemment extrais d’un corps. Il enleva son gant gauche tranquillement, prenant son temps pour le ranger dans une poche, pour ensuite empoigner l’organe caverneux. De sa main coulait l’hémoglobine qui goûta sur la table. Provocateur, se levant de son fauteuil, Ikura l’avança vers le visage du garçon. Au bord de vomir, celui-ci voulut faire un pas en arrière afin d’échapper à l’horrible acte que représentait ce cœur froid. Le Kage l’agrippa violement par le bras, l’empêchant de fuir la situation, plongeant ses yeux dans les siens.

« Oublie ce que tu as vécu avant. Tu ne peux plus faire marche arrière, tu le sais. J’attend de toi, la même chose que ça… Je te payerai tes précieux services à prix d‘or lorsque tu m‘auras prouvé tes compétences pendant encore quelques mois. Je t‘attend.»

dit Sasaki d’une voix dure de manière assez discrète pour que cela reste entre eux. Le jeune homme blêmit, devant sans aucun doute se repasser en mémoire tout ce qu’il avait fait pour en arriver à ça. Il avait fait son choix, il fallait désormais continuer dans cette direction car il n’avait pas le moyen de ressusciter sa mère. Ikura avait su le guider à exécuter ce massacre. Il était au bord des larmes, et le regard que lui lança le Kage fut très explicite: Tu chiales, donc tu n’es pas près. Le coup était dur à prendre. Sasaki laissa échapper volontairement le cœur de sa main désormais rougie par le sang. Celui-ci s’écrasa au sol, au pied du garçon devenu soudainement tout blanc qui commençait à sentir quelques gouttes d’eau lui glisser sur les joues. Ikura récupéra son verre de whisky et sortit de derrière la table, afin de laisser en plan son futur Kage. Avant de le dépasser et de se diriger vers le bar, il posa sa main gauche couverte de sang sur la joue du jeune homme. D’une caresse, il s’essuya sur lui avec, sur le visage, un sourire malsain et fier de lui. Sasaki eut juste le temps de lui murmurer une dernière phrase au creux de l’oreille avant que celui-ci n’en puisse plus et vomisse, répugné. Le chef Kage leva les yeux au ciel, exaspéré par la fragilité du nouveau. Il faudra plus de quelques mois pour qu’il soit définitivement forgé. Combien de litre avait il bien pu dégobiller avant d’avoir pu arracher le cœur de sa génitrice ? Mystère, mais plus d’une bouteille d’eau d’un litre à n’en pas douter. Les spectateurs de la scène restèrent silencieux, regardant avec amusement et avec un respect morbide Ikura déposer son verre sur le bar, attraper un torchon humide et s’y nettoyer la main. Il adressa un rapide regard à son barman qui lui renvoya un sourire complice. Ce ne fut qu’une fois qu’il passa dans l’espace client que les discussions reprirent à vive allure et dans un brouhaha démentiel. Sasaki était satisfait, il avait fait son petit effet.Il sortit de sa veste un paquet de blonde, son briquet et des lunettes de soleil afin de sortir devant pour prendre l’air. Personne ne l’avait suivit, il allait pouvoir fumer en paix.

Une fois dehors, il s’alluma enfin sa cigarette en constatant que l'averse était passée, savourant sa première bouffée de tabac. A la lumière du jour, l’on pouvait savoir que la nuit était en train de tomber progressivement sur Shibuya. Pourtant, il se mit bel et bien sur le bout du nez ses lunettes de soleil. La suite de la soirée se ferait seul, Ikura avait envie de solitude… Ou d‘une femme, c‘était bien aussi. Chacune de ses sorties étaient en général suivit par des « gardes du corps », un truc insupportable qu’avait instauré comme des grands les Kage dans son dos. Aller savoir pourquoi cette protection… Surement pour le faire chier, c’était si rare de réussir à l’emmerder vraiment en dehors de ça ! Sasaki s’adossa contre la façade du Diablo Bar, admirant la rue qui lui faisait face. Calme, cette planque était discrète et sans danger puisque la ruelle était perpendiculaire à Shibuya et que l‘entrée de celle-ci était presque invisible aux yeux des passants. Peu de gens y circuler, juste quelques prostituées, quelques drogués et dealers. Parfait, rien ne pourrait le perturber pendant une dizaine de minute, jusqu’à ce que, probablement, un de ses gars viennent lui demander de rentrer afin de ne pas rester seul devant, aux yeux de tous et vulnérable. Vulnérable… Il ne l’était pas, rassurez vous. Ceci était surtout une des seules excuses bidons que les Kage avait trouvé pour justifier leur conduite étouffante avec leur maître. Un jour, Sasaki finira peut être cloîtré dans une pièce sans fenêtre avec des alarmes dans tout les sens et une trentaine de serrure sur la porte ! En pensant à ceci, il crut bon de s'éloigner un peu. Ikura se détacha de son mur et parcouru quelques mètres en direction d'une ruelle très particulière qui était dans le coin. Celle-ci se nommait parmi les Yakuza "La ruelle commerciale". Ici se déroulait les échanges d'information, de marchandise et plan foireux en tout genre. Le Kage s'installa au coin de la rue, constatant sans surprise qu'il n'y avait pas un chat. D'après les récentes infos qu'on lui avait donné, les magouilles entre les Miuishiki et les Behinime étaient calmes ces temps-ci... A vrai dire, il n'y en avait jamais vraiment eu. Quand à lui, il était resté muet cette semaine parmi les clans. Donc personne ne devrait venir ici, c'est pourquoi il prit plaisir à écouter le silence de cette rue, se reposant d'être enfin au calme.

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Komiko Hamura
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Komiko Hamura

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MessageSujet: Re: Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]    Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]  Icon_minitimeJeu 2 Déc - 13:24

Le weekend… Enfin la période favorite de notre jeune reine était arrivée. Qui n’aime pas le weekend me direz-vous ? Après-tout, avant d’être la chef d’un des gangs les plus influents de Tokyo qu’elle dirige d’une main de fer, d’aimer voir ses ennemis périr dans d’atroces souffrances, et d’être réputée pour être aussi dévastatrice que son physique, Komiko Hamura était une jeune femme d’à peine vingt-deux ans, aimant faire la fête et boire à outrance. Ah l’alcool et elle, une longue histoire. Notre Benihime a toujours eu un penchant pour les interdits, et ce dès le plus jeune âge. Ceci explique sans-doutes le nombre de fois où elle s’est retrouvée en garde à vue pour ivresse sur la voie publique dès quatorze ans, au grand désespoir de son éducateur, faisant de son mieux pour éduquer la jeune adolescente. Mais il comprit très vite que c’était peine perdue, et en fit même l’amer expérience… En effet, il fut l’une des premières victimes de Komiko, quelques semaines à peines après qu’elle ait quitté l’orphelinat. Elle détestait ce lieu, elle ne supportait pas l’ambiance qui y régnait, ni les règles imposées. Il fallait donc qu’elle le fasse savoir, et assassina ou fit assassiner chaque membre du personnel l’ayant eu à charge. Une belle revanche prise sur la vie n’est-ce-pas ?

C’était pour noyer ce genre de souvenirs encombrants que la jeune femme trouvait refuge dans l’alcool. La plupart du temps, c’était avec ses filles au Dragon d’Or, la plupart du temps accompagnée de Kazushi Taiki, son grade du corps. Le genre de type assez discret, posté tranquillement dans un coin opposé aux jeunes filles, n’hésitant pas à intervenir si un homme viendrait à se montrer trop collant auprès de sa patronne. Peu bavard, mais terriblement efficace, et surtout au physique ravageur. Tels étaient les trois principaux critères pour que Komiko accepte de lui confier sa vie. Pas très sérieux n’est-ce pas ? Mais en attendant, la belle est toujours en vie, et c’est le principal. Et pourtant pour Kazushi, ce n’est pas une mince affaire de veiller sur la vie de sa patronne : essayez un peu de tenir le vent entre vos mains. Elle a beau l’avoir engagé pour veiller à sa sécurité, elle ne supporte pas qu’il le suive partout, et ne se gêne pas de le lui rappeler assez souvent. Il a souvent songé à quitter ce job, mais après tout, sa patronne le paye généreusement, et être entouré de jolies filles n’est pas si mal, surtout quand il sait de quoi elles sont capables… Mieux vaut pour lui de les avoir de son côté, et dans son lit de temps à autres.

Ce début de soirée n’échappait donc pas à la règle du samedi soir, et le jeune homme attendait impatiemment que sa patronne daigne sortir de sa chambre, afin de partir pour le club le plus prisé de Shibuya. Seulement, celle-ci s’était enfermée avec Min Hee, son bras-droit, et à entendre les éclats de rire bruyants, la jeune femme n’avait pas fait qu’apporter des fringues à essayer à sa chef. Le jeune homme soupira. La soirée promettait d’être longue, et riche en rebondissements. Dans la chambre enfumée aux murs couleur cerise, une jeune femme allongée sur le grand lit à baldaquin observait Komiko, qui elle-même s’observait à travers le grand miroir faisant face au lit. Elle tentait entre deux gorgées de vodka de tracer un fin trait d’eye-liner noir sur ses yeux noisette, pétillant de malice. Ah la vodka et elle, tout une histoire. Elle avait goûté à ce liquide pour la première fois lors d’un marché d’armes avec un type d’origine russe. Et depuis, il ne se passe pas un weekend sans que la belle se réserve quelques bouteilles pour sa consommation personnelle. Son maquillage terminé, la reine des Benihime sortit une cigarette, puis se retourna en direction de Min Hee qui lui lança un briquet. Komi lui fit un clin d’œil en guise de remerciement, tira une bonne bouffée de nicotine, avant de chercher ce qu’elle pourrait bien enfiler ce soir. Le choix s’avérait cornélien : un ensemble minishort et débardeur gris façon métal argenté, ou une robe courte grenat épousant parfaitement ses courbes. Bien sûr, il y a des choix bien plus difficile que celui-ci à faire dans la vie, et en tant que chef Komiko était souvent amenée à faire des choix, et ceci très vite. Mais là, il était question de vêtements, de soirée, et sans doutes de drague, alors elle n’avait pas le droit à l’erreur. Après moult hésitation, elle opta pour la robe grenat qu’elle accessoirisa d’une fine chaîne argentée accrochée autour de la taille, et d’une paire de talons hauts eux aussi argentés. Elle était à présent prête à briser des cœurs, seulement voilà, la belle n’en avait plus envie. L’alcool lui était déjà bien monté à la tête, et elle n’avait qu’une envie : prendre l’air, toute seule, dans les rues de Shibuya, cigarette à la main. Le sourire malicieux porté à ses lèvres fines en disait long, et Min Hee soupira, comprenant que sa patronne allait bientôt s’envoler, et rendre fou d’inquiétude son garde du corps. Une dernière gorgée afin de finir son verre, et voilà que Komiko se décide à enfiler une petite veste en cuir noire, d’y glisser son téléphone portable dans la poche droite du veston, puis d’ouvrir la porte tout sourire, tombant nez-à-nez sur Kazushi, qui semblait commencer sérieusement à s’impatienter. Komi s’approcha de lui, et lui caressa doucement la joue droite en murmurant de manière amusée :


-Kazushi-kun, détends toi un peu plus. A force de froncer les sourcils ainsi tu vas finir par avoir des rides !

Min Hee gloussa, Komiko sourit, puis fit mine de sortir sans attendre son garde-du-corps, qui lui demanda où elle comptait sortir. La belle brune se retourna, plaça ses mains sur ses hanches, et lui lança d’un air hautain :

-Là où tu ne peux pas aller, où il y a beaucoup d’alcool, et aucun d’entre vous… comptez jusqu’à deux cent, ensuite vous pourrez commencer à me chercher.

Elle ne leur laissa pas le temps de répondre, ouvrant la porte de service de la maison close, prenant une bonne bouffée d’air frais avant d’allumer une énième cigarette. Personne à l’horizon, la jeune femme hésita un moment entre prendre la ruelle de droite et celle de gauche, se souvenant vaguement de l’endroit où elle atterrirait en prenant l’une ou l’autre. L’alcool commençait sérieusement à lui monter à la tête, et elle prit sans réfléchit une minute de plus la ruelle de droite. La température était idéale pour prendre l’air, et le soleil laissait peu à peu place à l’astre lunaire, plongeant lentement chaque parcelle du quartier dans une obscurité quasi-totale, éclairé à quelques endroits par la lumière froide d’un lampadaire. Sans le savoir à ce moment là, la reine des Benihime venait de s’engouffrer dans la ruelle commerciale de Shibuya, cette fameuse ruelle au cœur de laquelle s’effectuaient des contrats importants entre les différents Yakuzas de Tokyo, mais aussi les règlements de compte. Par chance, personne d’autre ne sillonnait la ruelle à cette heure-ci. Si ça avait été le cas, qui sait ce qui aurait pu arriver à notre jeune boss…En réalité, la ruelle n’était pas si vide que ça… Une silhouette était adossée à un mur, fumant une cigarette. Sans même penser au danger qu’elle pouvait encourir, Komiko s’avança vers cette dernière, constatant avec sourire qu’il s’agissait d’un homme, au style particulier et dégageant une classe folle. Cependant, un détail la chiffonna : pourquoi portait-il des lunettes de soleil ? La nuit était à présent tombée, et il ne devait plus distinguer grand-chose à travers ces verres fumés. Sans même réfléchir à l’identité de l’homme se trouvant face à elle, Komiko lui adressa la parole. Si elle avait su à cet instant précis qui se trouvait vraiment face à elle, les choses se seraient-elles déroulées ainsi ? Si elle avait su…

-Hé… comment vous arrivez à voir quoi que ce soit avec ça sur le nez ?

A peine eut-elle finie sa phrase que son portable sonna. Surprise, elle le sortit de sa poche et observa un instant l’écran. KAZUSHI-KUN. Elle soupira, refusa l’appel, et rangea le portable à sa place initiale, sortant son paquet de cigarette par la même occasion. En fouillant dans ses poches, la belle se rendit compte qu’elle n’avait pas de briquet, et soupira à nouveau. Posant son regard malicieux sur l’inconnu se trouvant face à elle, elle lui adressa de nouveau la parole.

-Quelle soirée, ça commence mal. On ne peut jamais sortir comme on le souhaite… vous n’auriez pas du feu ?

Ah, si elle avait su, notre reine aurait vite fait demi-tour… ou pas d’ailleurs.
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Ikura Sasaki
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Ikura Sasaki

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MessageSujet: Re: Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]    Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]  Icon_minitimeSam 11 Déc - 16:42

Sa cigarette se consumait doucement entre ses doigts gantés. En général, il prenait soin de les enlever pour ne pas que l‘odeur s‘imprègne dans le cuir, mais le début de soirée lui semblait un peu frisquet, et il ne désirait pas les retirer. Ikura n’était pas spécialement frileux mais il ne supportait pas de trembler ne serais ce qu‘un peu. Il raccrochait ça à la peur et la vulnérabilité. On peut dire qu’il allait cherché un peu loin les rapports entre différentes choses. Il avait du mettre un temps inutile à faire ce rapprochement qui au final signifiait juste que ça rendait con de greloter quand on était quelqu’un comme lui. Après tout il n’avait pas tord, ça lui enlèverait un certain charme lui qui est une armoire à glace sans faiblesse apparente, en se mettant à craindre un vent similaire à son caractère. Sasaki regardait le ciel à travers les verres fumées de ses lunettes, espérant bêtement pouvoir tomber dedans. A chaque fois qu’ il clignait des yeux, il lui semblait que tout s’assombrissait un peu plus. Au final, il les ferma complètement, se laissant bercé par le bruit lointain de la ville. J’ignore combien de temps il resta comme ça, en tout cas assez pour que le soleil ait cessé d‘éclairer la partie du globe où il se trouvait. Il laissa tomber son mégot à terre sans l’écraser, les cendres s‘éteignirent toutes seules, lentement. Dormir à la belle étoile lui aurait bien plu, surtout que le ciel n’était pas couvert et laissait voir les brillantes étoiles de l’univers, toutes petites pépites dorées accrochées haut dans l‘espace. En ville, c’était extrêmement rare d’assister à un tel spectacle. La pollution de l’air avait tendance à plonger Tokyo dans des nuits noirs illuminés par les lampadaires électriques, les publicités et les vitrines des magasins. Même la Lune semblait avoir du mal à percer ce dôme empoisonné, créé par les pots d’échappement et les multiples usines de la capital nippone. Quelle heure était il désormais ? Ikura se rendit compte alors qu’il ne sentait pas dans sa poche de pantalon son habituel téléphone portable collé contre sa cuisse, chose qu‘il aurait pu sortir pour répondre à cette question. Il ne devait jamais l’éteindre ou l’oublier lui avait on dit. Dommage, il avait du rester à l’intérieur du Diablo Bar. Tant mieux aussi, personne ne viendra l’importuné avec des textos ou des appels intempestifs. Il redressa sa tête, ouvrit les yeux et regarda en face de lui, se disant que finalement, c’était bien jolie de vouloir être discret avec des lunettes, mais qu’il ne voyait désormais pas plus loin que deux mètres. Sasaki n’avait après tout pas besoin de voir, son ouïe pouvait peut être suffire à l’alerter d’une présence. Il tâtonna rapidement sur sa veste de soie à la recherche de son paquet de tabac. Ikura s’alluma une seconde cigarette et à peine eut il le temps de finir sa première bouffée, qu’il entendit des talons claquer sur les pavés. Par réflexe, il tourna son visage dans la direction d’où provenait ce son. Evidement, il ne vit rien, mais ce n’était pas compliqué de savoir qu’une femme approchait. Quoi que… les travesties ça existait ! Sasaki préféra penser à une fille, les garçons n’étant absolument pas son genre même en trichant avec des oranges dans un soutien-gorge ou en utilisant les mêmes artifices. Les bruits de pas s’approchaient dangereusement en allant dans sa direction. Malgré sa curiosité, le petit asiatique qu’était Ikura attendit patiemment qu’elle vienne vers lui. Il les attirait donc tant que ça ? Même dans le noir ? Il était en train d’aimanter la plus surprenante des femmes, la reine des Behinime elle-même. Il ne manquerait plus qu’il l’électrise et ça serait la cerise sur le gâteau. La jeune femme devait le connaitre de nom, mais de visage, ceci devait être une autre affaire. Quand à lui, je me demande même si il connait l’identité de ses adversaires dans le tout Shibuya. Parait il qu’il oublie facilement ce qu’est un « Miuishiki », et qu’il aurait du mal à le prononcer correctement. Les Behinime, sachant qu’il commerçait énormément avec elles, il n’avait pas de mal à se souvenir du nom du clan. Faut dire que ses hommes en étaient assez friands. Elles étaient terriblement belles, mais dangereuses, pire que des serpents ! Donc, irrésistiblement attirantes pour les Kage. Ikura vous l’avouerait avec un charmant sourire, il les apprécie pour leurs forts caractères et leurs façons de vous entourlouper avec un jolie sourire.

-Hé… comment vous arrivez à voir quoi que ce soit avec ça sur le nez ?

Elle était maline celle là dis donc... Ikura s'empêcha de laisser échapper un petit rire moqueur. La question était stupide, et il devait l'être tout autant. La jeune femme n'avait pas tord, mais il ne se sentit pas spécialement bête. Il avait ses raisons de porter des lunettes de soleil en pleine nuit, point. Il ne répondit donc pas à sa remarque. Son petit rire qu'il ravala, aurait été autant pour lui-même qu'à l'adresse de la jeune inconnue. A l'entendre parler, elle n'avait pas du boire que de l'eau avant de venir par ici. C'était se mettre en danger que d'être une femme et de se balader ivre dans des ruelles réputées pour y voir passer tout les clans de Yakuza de la ville. Gentleman, Sasaki ne l'envoya pas voir ailleurs. Ce n'était évidement pas son genre de ne pas répondre présent aux demandes diverses d'une femme seule. Lorsque le portable de la demoiselle sonna, Ikura se crispa légèrement, tendant l'oreille au cas où les Kage se seraient mit à sa recherche et auraient entendu la sonnerie. Mais rien ne vint rompre le silence de la ruelle d'à côté. Toujours adossé au mur, il dévisagea la Behinime de haut en bas malgré les ténèbres que procurer ses lunettes. L'écran de son portable l'éclairait un peu. Son visage était ovale, doux, plutôt pâle avec des traies fins. Elle était maquillée mais ça n'avait rien de vulgaire. Des yeux sombres, des lèvres rosées, un grain de peau parfait... Plaisant. Sasaki n'en resta pas insensible du peu qu'il vit. Ses yeux eurent le temps d'apercevoir la couleur de la robe courte et moulante de la jeune femme qui fit apparaître sur son visage un petit sourire en coin. Ils étaient assortis. Ikura portait un costard rouge, elle était vêtue d'une robe délicieuse aux couleurs grenats. A les voir, on aurait facilement pu croire qu'ils étaient ensembles. C'était troublant, mais amusant. Il l'observa en train de prendre une cigarette dans un paquet, et porter celle ci à sa bouche pour se rendre compte quelques secondes après qu'elle n'avait pas de briquet. La question qui allait venir été prévisible. Avant même qu'elle ne la pose il avait déjà bloqué sa clope entre ses lèvres, et cherchait dans la poche intérieur de sa veste un de ses briquets. Toujours aussi silencieux, il alluma son briquet, approchant la flamme de l'extrémité de la cigarette de la jeune inconnue. Sasaki se comportait en galant homme, comme à son habitude lorsqu'il était en bonne compagnie. Impossible de croire que trente ou quarante minutes plus tôt il avait tripoté un coeur humain pour faire vomir un de ses futurs Yakuzas.

"Vous ne devriez pas rester là. Surtout dans votre état. Vous me semblez un peu éméchée si je puis me permettre..."

daigna t il enfin dire à l'inconnue avec politesse et respect. Il n'avait pas tord de dire ça. La zone n'était pas sur quand on ne savait pas se défendre et qu'on avait quelques grammes d'alcool dans le sang. Lui-même était quelqu'un de mauvais. Ikura n'était pas un violeur, il n'attaquait personne tant qu'on ne lui faisait pas de mal. C'était aussi simple que ça. Les femmes, ils les protégeraient si elles n'avaient rien avoir avec l'affaire. Ikura faisait le gentil garçon propre sur lui, un drôle de sourire sur les lèvres, tirant une grande bouffée de nicotine. Notre Kage était confortablement posé, et la jeune inconnue lui était agréable... La soirée avait bien commencé.
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Komiko Hamura
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MessageSujet: Re: Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]    Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]  Icon_minitimeSam 11 Déc - 23:38

Le bel inconnu parlait peu, et cela ne faisait qu’agrandir l’intérêt que Komiko lui portait. Elle voulait absolument savoir qui se cachait derrière ces verres fumés, et le fait que le jeune homme ne les a pas encore retirés la rendait d’autant plus curieuse. Elle hocha la tête en aspirant une grande bouffée de nicotine pour le remercier de lui avoir offert du feu.

"Vous ne devriez pas rester là. Surtout dans votre état. Vous me semblez un peu éméchée si je puis me permettre..."

En temps normal, cet homme n’avait pas tord. Mais lorsque l’on s’appelle Komiko Hamura, le danger était une chose bien futile. Elle aimait ça, sentir l’adrénaline monter en elle, son cœur battre la chamade comme s’il était sur le point d’exploser… et puis, après tout, elle était tout à fait capable de se défendre toute seule, même sans Kazu-kun dans les parages. D’ailleurs, ce dernier la rappela encore une fois, et la belle décida d’éteindre son téléphone. On lui avait pourtant fait promettre de ne jamais l'éteindre si personne n'était assez près d'elle pour veiller à sa sécurité. Il lui passera sûrement un savon quand elle rentrera, Min Hee aussi… mais tant pis. Elle se sentait bien ici, face à cet homme dont elle ne connaissait rien mais avec qui elle avait envie de passer la soirée. Elle tira une seconde bouffée de sa cigarette en continuant d’observer silencieusement son interlocuteur. Soudain, une idée de génie lui traversa l’esprit. Enfin, en temps normal, elle aurait jugé ce comportement totalement stupide et puéril, mais l’alcool aidant… Elle laissa tomber sa cigarette sur le bitume, et s’approcha dangereusement du bel inconnu. Elle pouvait à présent sentir son souffle chaud sur ses lèvres. Sans un mot, elle plaça sa main gauche sur le mur auquel le jeune homme était adossé, avança un peu plus son visage vers le creux de son oreille, et …

-Dans ce cas passez la soirée avec moi. Je suis certaine que je ne risque rien en votre compagnie. Vous voulez-bien rester avec moi ?

Elle ne lui laissa pas vraiment le temps de répondre. En un éclair, elle lui retira ses lunettes de soleil et recula à petits pas, un sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres. Elle pouvait enfin admirer le regard surpris mais ténébreux et profond des yeux gris de son interlocuteur. Il possédait quelque chose de captivant dans le regard, et Komiko ne pouvait s’empêcher de le regarder dans les yeux. Elle leva sa main droite tenant les lunettes en l’air, et continuait de reculer lentement. L’alcool la rendait vraiment folle… Qui sait comment cet homme pourrait réagir ? Surtout que la belle n’avait aucune arme sur elle pour se défendre, pas même un cutter. Heureusement pour elle, la chance semblait être au rendez-vous.

-J’ai envie de jouer, ça vous dit ? Si vous réussissez à m’attraper, je vous rends vos lunettes. Si je gagne…

Elle lui lança un baiser de loin, ricanant doucement. Mon dieu, si elle avait été sobre, jamais ô grand jamais notre reine des Benihime n’aurait fait ou dit une chose pareille. Peut-être réfléchira-t-elle à deux fois la prochaine fois qu’une bouteille de vodka lui sera proposée. Si elle savait qu’elle venait de provoquer son plus grand ennemi, la belle aurait déjà pris les pieds à son cou… ou pas. A force de reculer, elle se trouvait à présent à l’angle de la ruelle, et s’apprêtait à se faire avaler par les ténèbres, quand sa voix résonna une dernière fois.

-Si je gagne, vous devrez m’offrir vos lèvres, et me dire votre nom. En échange, je vous dirai peut-être le mien...

Le jeune homme pouvait à présent entendre son rire, et ses talons s’éloigner peu à peu de son emplacement actuel. Komiko s’était retrouvée dans une petite ruelle très mal éclairée, mais apparemment déserte. Fronçant les yeux afin de s’habituer à l’obscurité, la belle cherchait un objet quelconque sur lequel elle pourrait s’assoir en attendant que son compagnon de jeu ne vienne la chercher. Personne à l’horizon, c’était déjà une bonne chose. Après avoir fait rapidement le tour des lieux, elle trouva une brèche au creux d’un mur, assez large pour qu’elle puisse s’y assoir. La nuit était à présent installée dans le quartier, et la belle commençait à avoir froid malgré sa veste en cuir. Elle croisa les bras afin de se réchauffer un peu, espérant que son bel inconnu ne mette pas trop de temps à la trouver. Après tout, elle n’était pas si loin que ça de lui.
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Ikura Sasaki
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MessageSujet: Re: Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]    Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]  Icon_minitimeDim 12 Déc - 15:38

Ça pour parler peu, il parlait peu. La jeune inconnue qu’en à elle semblait apprécier le papotage intempestif ! Ça rééquilibré bien les choses, elle faisait la conversation toute seule. Ikura aimant bien écouter les gens, le fait qu’elle soit un peu bavarde ne le déranger pas. Il sentait qu’elle avait du mal à contenir sa curiosité par les expressions de visage qu’il distinguait dans la noirceur des lieux. Mademoiselle se trémoussait de manière adorable, et Sasaki sentait bien que ça lui démanger de savoir qui il était. La sonnerie de téléphone portable de l’inconnue résonna de plus bel, déclenchant un froncement de sourcil d’agacement chez le Kage que ses lunettes cachèrent efficacement. L’idée qu’on sache où il était le déranger, et il aurait volontiers fracasser l’appareil électronique contre un mur. Le silence de la nuit était beau, ce machin interrompait toute la tranquillité et la magie du moment. Tant pis, il n’allait pas s’énerver pour si peu après tout, rien n’avait bougé dans la ruelle d’à côté. Pas de quoi stresser, pourtant ça le rendait nerveux que quelqu’un le découvre avec cette femme. A croire qu’il savait déjà avec qui il était en train de converser. Peut être un prés sentiment, après tout c‘était possible. La jeune femme éteignit son maudit portable sous le regard satisfait d’Ikura. Celle-ci le rangea, et au moment où elle redressa son visage vers lui, il lut dans son regard qu’elle avait une idée derrière la tête. Sasaki la dévisagea, à l’affut du moindre geste suspect, un sourcil levé, interrogateur. Ses yeux gris suivirent la chute de la cigarette de l’inconnue sur le sol, pensant que c’était du gâchis d’abandonner une clope à peine entamée. Son regard revint sur elle, se rendant compte, surpris et un sourire amusé sur les lèvres, qu’elle s’était rapprochée de très près de lui. Ne se sentant pas le moins du monde en dangers, il la laissa faire. C’était agréable l’idée d’être coincé contre un mur avec une femme en face. Ça lui paraissait être une situation excitante. Leurs lèvres devaient être à quelques centimètres, c’était presque indécent d’avoir une telle proximité avec une parfaite inconnue. Elle jouait évidement sur la provocation, un style qui était réservé aux Behinime. Le doute s’installa discrètement dans les pensées du chef Kage, se disant qu’une des filles de ce clan si particulier était probablement en face de lui. Sasaki préféra garder ses idées farfelues dans un coin du crâne. Peut importe qu’elle en soit une ou non, les deux clans s’entendaient en ce moment plutôt bien. Qu’il ait des actes plus ou moins proches avec cette femme ne devrait pas provoquer de scandale si il protégeait son identité avec précaution. Elle vint susurrer mielleusement quelques mots à son oreille où il put profiter, un court moment, de la chaleur de son haleine et de son parfum corporel. En écoutant, il se délecta d’une grande bouffée de tabac. Ces douces paroles au creux de son cou ressemblaient étrangement à des supplications. A croire qu’elle possédait un don pour émoustiller un Kage facilement. Passer la soirée avec elle ne lui aurait clairement pas déplu, ce n’était pas l’envie qui lui manquait de glisser une main innocente vers ses hanches, ou de frôler sa peau, son corps sans faire exprès.

Soudainement, sans si attendre aucunement, il sentit ses lunettes de soleil quitter le bout de son nez en un centième de seconde. Surpris, et un peu déboussolé face au culot de la jeune femme, il apparut sur son visage une expression de stupéfaction total qui ne dura pas longtemps. Sasaki se reprit, se disant qu’après tout, il pouvait mieux la voir sans ses verres fumées. Et en effet, le teint de la demoiselle semblait plus frais et léger. Ikura la regarda de ses yeux gris sombres, un sourire charmé sur le visage. Elle le narguait avec séduction, le regard malicieux et le sourire enjouée. Le Kage la regarda s’éloigner de lui, posant ses règles du jeu. Il aurait été presque plus tentant de perdre pour avoir un baiser. Doucement, elle disparaissait de son champs de vision. Sasaki se détacha de son pan de mur, avançant de quelques pas, cigarette à la bouche, histoire de lui montrer que le challenge lui plaisait bien. Mais ce qui était idiot, c’est que la jeune femme possédait des talons aiguilles, et qu’il était donc aisé de la suivre au bruit dans les ruelles pavées. Pardonnons la, l’alcool n’aidait pas franchement pour les réflexions. Ikura prit le temps de réfléchir vaguement à ses conditions pendant qu’il marchait à un rythme de promenade dans les rues sombres de Shibuya. L’idée de l’embrasser de le dérangé pas le moins du monde, mais par contre, son identité, cela le dérangeait énormément. Il ne lui dévoilerait pas le nom et prénom que tout les Yakuza connaissaient. Il prendra une de ses fausses identités. Ikura sortit son portefeuille de sa veste, jetant son mégot, et regarda quelle carte d’identité il avait actuellement sur lui avec sa photo dessus. « Gaku Matsuhiro » Voila, le choix était fait. Sasaki rangea ses papiers avec précaution, tendant l’oreille pour savoir si elle remuait encore dans la petite ruelle non loin de là où il se trouvait. Depuis dix minutes, il tournait en rond, attendant qu’elle s’assoit, ou qu’elle se pose enfin. Silence… Elle était mignonne, sa cachette ne devait pas être bien compliqué. Il s’adossa à nouveau contre un mur, patienta encore une dizaine de minutes, prenant une nouvelle cigarette dans son dernier paquet de la journée. En se l’allumant, il se décida enfin à aller la rejoindre. Ikura marcha droit devant lui, tourna à droite deux fois et se retrouva dans la rue où il pensait la trouver. Il sentit sur son visage une brise glacial, et se rappelant de la manière dont elle était vêtue, il crut bon d’enlever sa veste et de la lui offrir pour ne pas qu’elle prenne froid lorsqu‘il la retrouvera. Sasaki se découvrit donc, ôtant sa veste de soie rouge, en enlevant son contenu au cas ou pour les ranger dans ses poches de pantalon. Il la jeta sur son épaule, et marcha à sa rencontre. Le passage était extrêmement mal éclairé, et Ikura ne cessa de cligner des yeux et de les plisser pour mieux discerner les choses. Ce fut sur sa gauche qu’il vit une brèche semblant assez large pour contenir un individu. La cachette pouvait être celle-ci… Ce fut un détail qui lui confirma la présence de la jeune femme. Un petit nuage de vapeur provenant sans nul doute d’un souffle humain s’échappa de la fissure. Sasaki se dit alors qu’il avait bien fait d’ôter cette veste pour elle. Tant pis si il se retrouvait juste en chemise noir assez ouverte sur son torse. Il arriva discrètement et s’accroupit avec un sourire séduisant sur le visage, afin d’être à sa hauteur.


« Bonsoir. Mes lunettes contre une veste chaude. L’échange est équitable. »

Ikura lui tendit donc sa veste du bout des doigts. La jeune femme se tenait les bras croisées, recroquevillée sur elle-même, grelottante. Le Kage remarqua que la robe qu’elle portait été en effet courte, et laissait voir des jambes juste recouvertes d’un fin collant. Il ne faisait pas assez chaud en ces mois pour se balader ainsi. Ça la regardait après tout, mais Sasaki trouvait ça un peu fou que les femmes soient coquettes au point de tomber malade.

« Je n’aurais pas le droit à un baiser, et encore moins à votre identité… C’est malheureux. »

Rigola-t-il avec douceur, un sourire en coin. Il faut dire qu’il ne savait pas comment il aurait pu perdre à ce jeu. Avec un temps réglementaire pour la trouver ? Elle n’en avait pas parler ! Donc Ikura avait évidement gagné. Mais le « supplice » du perdant semblait plus alléchant que le cadeau du gagnant. Peut être était ce à lui que revenait l’honneur de lui offrir un baiser. Mais encore une fois, Sasaki se référa à ce qu’elle lui avait dit. Rien ne stipulait dans son jeu que les rôles étaient inversés si il gagnait. Donc, il n’en toucha pas un mot. L’inconnue était la reine du jeu, c’était à elle que revenait le droit de changer les règles !
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Komiko Hamura
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Komiko Hamura

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MessageSujet: Re: Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]    Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]  Icon_minitimeDim 12 Déc - 16:37

L’attente commençait à se faire longue, et la demoiselle à s’impatienter par la même occasion. Elle n’était pas si loin que ça pourtant ! A croire qu’il aimait prendre son temps. Komiko prit un air boudeur alors qu’elle tentait en vain de se réchauffer en frottant énergiquement ses bras de ses mains froides. Un léger éclair de lucidité lui traversa l’esprit, pendant quelques instants durant lesquels elle se demanda ce qu’elle était en train de faire ici, au creux de ce vieux mur fissuré, grelottante, à attendre qu’un inconnu vienne la trouver. Décidément, la belle était vraiment douée pour se mettre dans des situations inimaginables ! D’autant plus que si elle avait su la réelle identité de son compagnon de jeu, elle aurait filé depuis longtemps. Quoi que… ça ne rendrait le jeu que plus excitant après tout.

Alors qu’elle replongeait peu à peu dans son délire puéril, des bruits de pas se firent entendre. Le voilà qui arrivait enfin, ce n’était pas trop tôt ! Les yeux de Komi s’étant parfaitement habitué à l’obscurité depuis le temps qu’elle y était plongée, elle pouvait parfaitement apercevoir son compagnon de soirée, clope au bout des lèvres, sourire en coin, sa veste sur l’épaule dévoilant une partie de son torse grâce à sa chemise entrouverte, tout ça pour les beaux yeux de notre reine. Un sourire malicieux vint une fois de plus s’afficher sur le visage de la belle. Cet homme était vraiment à son goût, et elle remercia intérieurement le destin de l’avoir placé sur sa route ce soir. La soirée ne faisait que commencer, ils avaient tout le temps devant eux pour apprendre à se connaître, et passer du bon temps ensemble. A voir la manière dont il la regardait, lui non plus ne restait pas de marbre face au charme de Komiko, alors pourquoi réfléchir plus longtemps ?

L’inconnu était à présent face à elle, et s’était accroupi pour être à sa hauteur. Elle pouvait à nouveau sentir sa chaleur corporelle et l’odeur boisée, légèrement épicée, de son parfum. Il sentait divinement bon, et Komiko adorait ça. Un bon parfum chez un homme, c’était primordial pour elle. Peu importe si le physique est ravageur, si le parfum ne suit pas elle ne consomme pas. Ca peut paraître assez étrange, mais c’était un critère de sélection très important pour notre jeune boss. Dans tous les cas, cet homme remportait le titre du meilleur prétendant haut la main.


« Bonsoir. Mes lunettes contre une veste chaude. L’échange est équitable. »

Il possédait une voix calme et posée, avec un soupçon de lassitude qui ne faisait qu’agrandir son charme. Trop parfait pour être honnête, voilà ce que pensa Komiko à cet instant. Mais peu importe, il lui plaisait, elle lui plaisait, alors autant laisser les choses se faire. Elle prit avec précaution la veste tendue et l’enfila, le parfum envoûtant du jeune homme la faisait vraiment craquer, et elle ferma les yeux quelques secondes en croisant les bras, profitant de cette délicieuse effluve. La voix de son inconnu lui parvint à nouveau aux oreilles, et elle rouvrit les yeux, les plongeant dans le regard gris de son partenaire.

« Je n’aurais pas le droit à un baiser, et encore moins à votre identité… C’est malheureux. »

Elle avait beau tenter de lire dans son regard, aucune émotion ne ressortait. Cependant, il avait prononcé cette phrase d’un ton faussement déçu qui fit légèrement sourire une fois de plus notre reine. Son petit rire moqueur le rendait d’autant plus séduisant. Parfait, trop parfait, méfie-toi Komiko ! Le doute commençait à s’installer en elle, mais elle ne voulait pas gâcher une soirée qui commençait si bien. N’avait-elle pas tendance à ramener chaque homme qu’elle croisait aux affaires ? Si ça se trouve, il n’était rien de plus qu’un charmant gentleman, comme on n’en fait presque plus de nos jours. Non, elle ne pouvait pas croire une chose pareille, mais elle se contenta de faire comme si de rien n’était. Elle plaça ses mains sur les épaules du jeune homme afin de se relever, tira légèrement sa robe vers le bas, et attira le bel inconnu vers elle afin qu’il se retrouve de nouveau face à elle et à sa hauteur. Komiko prit un air légèrement boudeur, portant son index gauche à ses lèvres et le mordilla légèrement, avant de poser les yeux au sol.

-Dommage, j’avais vraiment envie de goûter à vos lèvres, juste pour vérifier si elles sont aussi délicieuses que votre parfum.

Elle replongea son regard dans celui de son interlocuteur, mais décida de ne pas bouger d’un pouce. Elle mourrait d’envie de l’embrasser, mais décida d’attendre qu’il se décide à faire le premier pas. Elle ne voulait pas passer pour une de ces filles vulgaires, qui accostent tous les hommes du coin et se retrouvent avec leur langue dans leurs bouches en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Non. Komiko était une séductrice, elle aimait prendre son temps, et provoquer en douceur les hommes de son choix afin qu’ils craquent avant elle et agissent en conséquence. Il fallait qu’elle trouve un nouveau subterfuge, afin de pouvoir continuer à jouer ensemble, et le forcer à prendre les choses en mains. Notre reine avança de quelques pas, s’adossa légèrement à un mur, sans vraiment oser s’y poser de trop, de peur de salir la veste en soie de monsieur. En plus d’avoir du goût en matière de parfum, il avait aussi un certain raffinement en matière de vêtement, ce qui ne déplaisait pas à Komiko. Ils étaient vraiment fait pour être ensemble, et pourraient faire un couple du tonnerre, au style ravageur… s’ils n’étaient pas censé être des ennemis redoutables l’un envers l’autre. Mais ils ignoraient tout à cet instant. Le jeune homme s’était retourné afin de continuer à lui faire face. La belle continua son numéro de petite fille déçue, et le jouait à la perfection.

-On change les règles. Le vainqueur se doit d’offrir un lot de consolation au perdant. Et votre veste ne compte pas.

Elle ricana doucement, mordillant à nouveau son index. C’était un tic nerveux qui apparaissait chaque fois qu’elle était anxieuse. Mais pourquoi l’était-elle à cet instant ? Tout semblait pourtant parfait : un homme charmant et terriblement attirant, de quoi damner une bonne sœur, un début de soirée parfait… quelque chose devait clocher, c’était inévitable. La belle n’arrivait pas encore à trouver ce que cela pouvait être. Soudain, elle se rappela que son inconnu avait oublié une part de leur marché, et prit soin de le lui rappeler.

-Au fait, je ne sais toujours pas votre nom. Je meurs d’envie de connaître l’identité de celui qui a réussi à changer un début de soirée banal en un évènement particulier.

Elle caressait doucement la veste en soie. Komiko adorait sentir cette matière glisser sous ses doigts. Elle se mit à penser tout haut.

-Espérons que la soirée soit longue…
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MessageSujet: Re: Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]    Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]  Icon_minitimeLun 20 Déc - 0:50

Comment ça il avait fait exprès de la faire attendre dans ce froid ? Evidement, si vous n’avez pas encore compris qu’Ikura Sasaki aimait se faire désirer, c’est que vous n’avez rien compris du personnage. La demoiselle le qualifiait d’homme parfait, physiquement pour le moment je suppose. Lui aussi l’aurait dit en parlant de lui, mais avec une ironie tranchante et un sourire moqueur sur les lèvres. Tant qu’il se plait, ça lui va. Le problème c’est qu’il avait tendance à un peu trop plaire à la gente féminine. Au pire, Sasaki savait se montrer infecte quand la jeune femme n’était pas à son goût. Pour celle qui était en face de lui et qui était sur le point de se couvrir les épaules de sa veste en soie rouge, il aurait presque fait quelques efforts pour la séduire. Mais à la voir, les yeux pétillants doucement quand leurs regards se croisaient, il n’y avait pas de doute… Pas besoin d’en rajouter, le cœur était conquis, la princesse sous le charme. Ikura en rajoutait un peu en lui offrant quelques légers sourires, histoire de vérifier si elle était bel et bien hypnotisée. Il ne l’avouerait pas, mais elle lui procurait un certain effet. L’inconnue était belle à croquer, merveilleusement jolie et attirante. De nouveau, l’envie de la toucher se fit sentir. Il se retint, gentleman jusqu’au bout, préférant obéir avec délicatesse aux demandes de la jeune femme. Sasaki sentait en elle quelque chose de plus fort que ces jeux de séduction un peu sainte nitouche, innocent, mais très coquin en réalité. Au-delà de penser qu’elle pouvait être une Behinime, il supposait surtout qu’elle avait un sacré caractère et qu’elle aimait que tout soit sous son contrôle. Les femmes autoritaires l’enflammaient terriblement, encore pire si elles se faisaient câlines avec lui et qu’elles lui cédaient une place dans leur cœur. Les femmes amoureuses sont biens plus tendres et sensuelles sous ses caresses et sous ses regards. Ikura ne se vantaient pas particulièrement d’avoir fait fondre des cœurs de pierre, mais il appréciait énormément ces filles là. Surtout parce qu’il fallait toujours se batailler avec elles, même si l’on pensait être en terrain conquis. Elles sont méfiantes, repoussent les avances, ou bien jouent avec lui et le repoussent au dernier moment. Elles croient alors le faire craquer, alors qu’il leurs joue des fourberies en retour, inversant les rôles en se faisant désirable et soudainement insensible à leurs charmes. Il en connait plusieurs de ce genre là, et entre nous, il ne parle pas en amoureux quand ça lui arrive de parler un peu de ses quelques amantes. Sasaki n’aime pas, il apprécie, nuance. Cela donne l’effet qu’il ne ressent rien, et c’est le cas. Ça le rend attirant, mystérieux, séduisant… C’est ça qui ne laissait pas insensible la Behinime qui profitait pleinement du parfum d’Ikura dont la veste était imbibée. Il le remarqua, évidement. Il en sourit en la voyant fermé les yeux quelques secondes sous l’odeur qui émanait du tissu. Sa coquetterie avait toujours eu du bon, les femmes adoraient ça, jusqu’au moindre détail. Jean-Paul Gauthier avait réussi un magnifique parfum que Sasaki aimait à s’asperger abondamment à chaque occasion. Normal que sa veste embaumait fortement.

La jeune femme se leva enfin après l’avoir dévisagé gentiment. Quelque chose la tracassait, étant un peu saoul, ses sentiments et ses pensées transparaissaient plus facilement sur son visage et dans son regard. Sasaki ne s’inquiéta pas le moins du monde, il ne risquait rien d’une femme. Se doutait t elle que c’était un Kage ? Si elle était une Behinime comme il le pensait secrètement, peut être pouvait elle avoir quelques doutes. Il n’était pas le chef, c’est tout ce qu‘il fallait qu‘elle croit. Ikura pouvait très bien la laisser découvrir ce secret là si leur relation devenait… plus proche. Il ne risquait rien pour son tatouage, celui-ci était bien caché, au creux de ses reins, abrité de tout regard. Cela plairait surement à une magnifique Behinime comme elle de savoir qu’elle a une relation secrète avec un Kage. Les filles adorent ce genre de vie cachée, d’histoire impossible à révéler. Sauf qu’Ikura n’imaginait pas l’ampleur exacte que pourrait prendre une simple nuit d’amour avec cette femme, encore pire si ils se revoyaient par la suite. La belle le força doucement à se relever. L’un en face de l’autre, il l’interrogea du regard sur ses intentions et sur la suite des événements. Se mordillant adorablement le bout de l’index, son regard fuit le sien pour se poser au sol.

-Dommage, j’avais vraiment envie de goûter à vos lèvres, juste pour vérifier si elles sont aussi délicieuses que votre parfum.

Elle était directe, et pourtant tout en finesse et mignonnerie. Un sourire ravageur, semblant presque gêné par l’audace de la jeune femme, se dessina sur les lèvres d’Ikura. Ce fut à lui de laisser son regard se poser autre part. Il pensait sincèrement qu’elle était juste géniale. Jamais quelqu’un ne l’avait draguer de pareil manière. Elle voulait que ce soit lui qui fasse le premier pas, et dieu sait que ça le démangeait. Pourtant, qu’il était bon de faire durer les choses. Sasaki serait bien capable de craquer pour quelqu’un comme ça. Il lança son mégot au loin dans la ruelle, se mordillant rapidement la lèvre inférieur, avant de ranger ses mains gantées dans ses poches de pantalon, enfonçant ses yeux gris métalliques dans ceux de la tentatrice. La jeune femme s’était adossée délicatement contre un mur, Ikura avait suivit le mouvement. Si l’un de ses Kage l’avait vu, il aurait immédiatement su ce qu’il avait en tête… Il voulait la posséder. Ce n’était pas qu’une possession physique, non. C’était le cœur et le corps. Il la désirait au point de la vouloir pour amante et se l’offrir quand bon lui semblerait. N’oublions pas que Sasaki a des désirs de roi dans son arrogance et sa fierté ! La voir dans ses vêtements lui donnait un certain plaisir. Les femmes qu’il ramenait dans son lit ont toujours eut tendance à lui piquer ses affaires pour dormir dedans. L’irrésistible inconnue caressait sa veste du bout des doigts, toujours ce même regard provocateur, l’invitant à se servir. Elle était déjà à lui pour la nuit, Ikura le savait et avait très bien compris le message. Il n’était pas faible et luttait avec un certain masochisme à l’envie dévorante de lui offrir ce baiser qu’elle lui réclamait, presque perverse, depuis déjà quelques minutes.

-On change les règles. Le vainqueur se doit d’offrir un lot de consolation au perdant. Et votre veste ne compte pas.

La vilaine tentatrice… Son sourire de douce gêne réapparut sur son visage. Pour de vrai, il n’était pas dérangé par ses avances. Sasaki savait avant tout que ces sourires là faisaient fondre les filles. Un garçon troublait, n’était ce pas mignon ? Sauf que ses yeux le contredisaient directement, le rendant un peu énigmatique. En tout cas, la proposition était fear play ! Les deux étaient satisfaits de cette manière là. D’ailleurs, elle ne lui avait toujours pas rendu ses lunettes et il ne les voyait nulle part. Peut être dans une poche de sa robe ? Il ne chercha pas trop loin puisque son regard frôla le décolleté de la demoiselle. Ikura trouva ça peu gentleman et redressa immédiatement les yeux. Ce qu’il avait vu était… très sympathique, et ne faisait que raviver plus violement le désir qui commençait à le prendre de l’intérieur de plus en plus sérieusement. Sasaki resta silencieux, un sourire mystérieux sur le visage, toujours aussi décontracté avec ses mains dans les poches. Elle le détaillait du regard avec insistance. Inutile de dire qu’il adorait ça. Il garda cette même posture, même lorsqu’elle lui réclama son identité. Ikura baissa la tête, lâchant un petit rire séduisant.

« Gaku Matsuhiro pour vous servir mademoiselle. J’aimerai rendre votre soirée agréable et aussi longue que vous l’espérez sachant que vous avez déjà commencé à me dépouiller. »

Insinua-t-il en parlant de sa veste de soie et de ses lunettes. Le Kage s’avança de plus près, plaquant doucement sa main droite contre le mur au niveau de la tête de la jolie inconnue, laissant l‘autre dans sa poche. Il était vrai qu’il était en train de lui offrir le grand luxe. Veste, lunettes, une de ses identités… Et le baiser semblait approcher, comme elle le désirait. Il ne manquait plus que son argent, son corps, son cœur et sa vie. Elle avait déjà bien commencé. Ikura, décontracté, se reposant sur une jambe, fixait sans gêne aucune la jeune femme. Proche d’elle, son souffle venait caresser la peau velouté de la Behinime avec une certaine sensualité. Il lui était donc possible d’apprécier encore plus ce parfum particulier qui lui faisait tourner la tête, et ceci directement sur Sasaki. Quand à lui, c’était à son tour de sentir l’exacte effluve qui émanait de la séductrice. Il le reçut très légèrement, l’odeur de sa veste prenant le dessus sur celle de l’inconnue. Dommage, pourtant il perçut bel et bien des senteurs sucrés et orangés.

« Un lot de consolation c’est bien ça… C’est bien parce que vous avez attendu seule dans le froid par ma faute que je vous dois ça. »

Sasaki frôla du bout des lèvres la peau délicate du cou de la jeune femme, fermant les yeux à ce contacte. Il commença au creux de celui-ci, déposant quelques baisers volatiles et légers en remontant tout du long. N’y avait il pas meilleur façon de la faire craquer ? Ikura lui offrait un avant goût de ce qu’elle pourrait avoir tout le long d’une nuit d’amour en sa compagnie. Ceci était tentant vu la douceur des intentions qu’il lui portait… Il la sentait frémir. Le Kage marqua un temps d’arrêt pour la fixer avec une certaine gourmandise dans les yeux, avant de lui offrir le réconfort qu’elle lui demandait. Ne voulant pas lui en donner trop, il lui donna un court mais brûlant baiser. Il fallait qu’elle en réclame immédiatement après, sinon cela n’avait pas le moindre intérêt.

« La soirée durera autant de temps que vous le souhaiterez, à condition d'avoir votre identité. »

souria-t-il lorsqu’il détacha enfin ses lèvres de celles veloutées de la Behinime. Sasaki ne pensait plus vraiment au scandale que ça provoquerait si ils couchaient ensembles, si elle était une petite Behinime, mais plutôt, à son propre plaisir. Il la voulait nue entre ses bras, était ce clair ? Ikura savait qu’il pouvait lui faire confiance pour mener à bien leur envie commune. Avec une lueur de provocation dans le regard, il attendait qu'elle vienne chercher un nouveau baiser. Si elle ne lui glissait pas son nom et prénom avant de l'embrasser, Ikura se reculera alors rapidement d'elle. Un peu de chantage, ça ne fait pas de mal.
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Komiko Hamura
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Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]  _
MessageSujet: Re: Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]    Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]  Icon_minitimeLun 20 Déc - 15:00

« Gaku Matsuhiro pour vous servir mademoiselle. J’aimerai rendre votre soirée agréable et aussi longue que vous l’espérez sachant que vous avez déjà commencé à me dépouiller. »

La fin de sa phrase fit sourire Komiko. C’est vrai qu’elle lui avait déjà subtilisé ses lunettes, sa veste, et bientôt ses lèvres qu’elle rêvait de frôler avec les siennes. Le petit rire qu’il esquissa juste avant de lui révéler son identité la fit craquer un peu plus. Décidément, il savait parfaitement comment s’y prendre avec les femmes, et à ce rythme, Komiko risquait de finir par lui être entièrement dévouée. Sans vraiment savoir pourquoi ni comment, cet homme l’attirait dangereusement, bien plus que ceux qu’elle avait l’habitude de séduire. Était-ce son physique ravageur, ses yeux gris et sombre, son sourire charmeur, son parfum aussi envoûtant que sa voix… Amoureuse ?! Et puis quoi encore ?! Quoi que, si ça continuait comme cela, Komiko allait finir par tomber dans ce piège, elle qui a pourtant une peur atroce de toute relation qui commençait à s’éterniser. Avait-elle peur de souffrir ? Non. Enfin, il y avait un peu de cela, mais elle avait surtout une peur bleue de perdre ses ailes. Sa liberté était ce qu’elle avait de plus cher, et il était inconcevable pour la belle de voir sa vie dictée par un homme.

Une fois sortie de ses pensées Komiko réalisa que son prétendant se tenait à présent face à elle, une main contre le mur, son visage assez près du sien pour qu’elle puisse sentir son souffle contre ses lèvres. La reine sourit, la situation dans laquelle elle se trouvait à présent était particulièrement excitante. Pourtant, elle se trouvait dans une posture dangereuse, qui aurait pu lui être fatale. Après tout, n’était-elle pas plaquée contre un mur, le chef des Kage face à elle, ce dernier ne lui laissant aucune sortie possible ? Mais à cet instant ils ignoraient tout, et c’était certainement mieux ainsi. La soirée aurait été beaucoup moins agréable si chacun connaissait à l’avance l’identité de l’autre. Cela aurait été dommage, vraiment dommage.

« Un lot de consolation c’est bien ça… C’est bien parce que vous avez attendu seule dans le froid par ma faute que je vous dois ça. »

Sa voix se faisait de plus en plus sensuelle, et il mêla les gestes à la parole, frôlant le cou de Komiko de ses lèvres, ce qui eut pour effet de prodiguer à notre jeune reine un frisson qui la parcouru toute entière. Elle adorait qu’on lui embrasse le cou, c’était sans doute son endroit favori, banal sûrement, mais terriblement efficace. A cet instant précis elle se retint de ne pas placer ses bras autour du cou de son prétendant. Elle voulait qu’il la touche, qu’il lui montre qu’il était à elle. A elle, oui, Komiko le voulait, et pour elle seule, il était hors de question de le partager avec une autre femme. Jalouse, possessive, bien sûr qu’elle l’était ! Et lorsqu’elle avait un homme en vue, il fallait qu’il lui appartienne corps et âme. L’instant tant attendu arriva enfin, notre gentleman se décida à frôler les lèvres de Komiko, qui en oublia presque de fermer les yeux. Le baiser avait un arrière-goût amer. Il avait été court, bien trop court pour notre reine, qui le fit savoir en abordant sa mine boudeuse, lorsqu’elle plongea son regard dans les yeux anthracite de son partenaire. Il lui susurra lentement sans pour autant la quitter des yeux :

« La soirée durera autant de temps que vous le souhaiterez, à condition d'avoir votre identité. »

Là ça se compliquait. Notre charmant jeune homme était lui aussi d'humeur joueuse, et ce chantage contre un nouveau baiser était un supplice insupportable pour notre reine. L’alcool lui embrumant totalement l’esprit, elle avait été à deux doigts de lui révéler sa véritable identité, mais referma sa bouche aussi vite qu’elle l’avait ouverte, ne laissant ainsi aucun son en sortir. Afin de gagner du temps et de chercher en vitesse un nom d’emprunt, la belle sortit d’une des poches de la veste les fameuses lunettes de soleil, et les posa sur le bout de son nez. Ces dernières étaient trop grandes pour elle, et en plus elle n’y voyait plus rien. Komiko devait avoir complètement ridicule, mais cela la rendait mignonne, presque enfantine, par la même occasion. Elle posa un instant les yeux au sol, avant de relever la tête, se penchant en direction de son compagnon de jeu. Elle entrouvrit ses lèvres et susurra lentement au creux de son oreille.

- Mitsuru Saijoni. Je vous promets de rendre votre soirée aussi agréable que vous le désirez.

Quel était ce nom ? Celui d’une jeune Benihime retrouvée assassinée il y a quelques mois. Cette sombre affaire avait fortement affecté Komiko. Après tout, toutes ses filles lui juraient fidélité et lui offraient leur vie, alors il était toujours difficile de voir l’une d’entre elle s’envoler. Notre reine était ce genre de patron, elle pouvait se montrer extrêmement froide, voire violente avec certaines de ses filles, mais elle tenait énormément à chacune d’entre-elle, ayant évidemment des favorites. Elle ne les considérait pas comme de simples pions dont il était amusant de savoir que leur vie était entre ses mains. Après tout, que seraient les Benihime sans toutes ces femmes ? Pour en revenir à l’affaire Saijoni, Komiko suspectait fortement les Miuishiki d’être derrière tout ça, et elle était prête à tout pour percer le mystère de cette affaire saugrenue. D’ailleurs, cette histoire avait fait le tour des Yakuzas du quartier. D’ailleurs, en parlant de Yakuzas, l’instinct de Komiko ne lui envoyait rien de bon concernant l’homme charmant se trouvant face à elle. Et si c’était un Kage comme elle le redoutait ? Peu importe, qu’est-ce que ça changerait au final ? Pas grand-chose, sauf s’il s’avérait que cet homme soit haut, très haut placé dans la hiérarchie de son clan. Car à l’observer de près, son allure, son comportement, Komiko avait le sentiment d’avoir trouvé son alter-ego au masculin. Il avait donc parfaitement l’étoffe d’être un chef, surtout au vu de ce qu’elle avait entendu sur le boss des Kage…. Non, impossible, ça ne pouvait pas être le chef des Kage face à elle, ou alors elle était vraiment poisseuse ! Peu importe, Komiko refusait d’y penser pour le moment. Tout ce qui l’obsédait à présent était de pouvoir goûter à nouveau à ses lèvres tièdes et délicieuses. De sa main droite, elle vint doucement caresser la joue de son partenaire, avant de lui prodiguer un baiser plus appuyé et plus long que le précédent, lui mordillant doucement la lèvre inférieure par la même occasion. Elle adorait faire cela, et jusque là aucun de ses partenaires de jeu ne s’était encore plaint. Durant leur baiser, elle avait placé sa main dans sa nuque et la caressait doucement, se retenant de ne pas l’agripper de manière plus sauvage. Mais ce n’était ni le lieu ni le moment de faire cela. Elle relâcha doucement l’emprise qu’elle avait sur lui, croisant de nouveau ses bras en caressant la matière soyeuse de la veste qu’elle portait.

Que faire à présent ? Bonne question. Mais sa réflexion fut interrompue par des bruits de pas se dirigeant dans leur direction. A l’écho qu’ils produisaient, il devait y avoir au moins deux personnes, peut-être plus. Pas de talons, cela devait être des hommes. N’étions-nous pas à quelques mètres de la ruelle commerciale, si chère aux Yakuzas ? Ceux-là devaient certainement traîner dans le coin pour réaliser une quelconque transaction. Et pour ne pas se faire repérer ni gâcher leur soirée prometteuse, nos deux jeunes gens feraient mieux d’aller vers des cieux plus doux. Un soupçon d’anxiété dans le regard, Komiko plongea ses yeux dans ceux de son complice avant de parler à voix basse.

-Ne devrions-nous pas aller jouer ailleurs ? Je serai vraiment déçue si de jeunes inconscients venaient perturber notre soirée prometteuse…

Elle avait envie de plus, de beaucoup plus que de simples baisers. Mais rester dans cette ruelle ne leur ouvrait pas de grands horizons pour améliorer leur soirée, alors il était préférable d’aller ailleurs. Surtout que si les bruits de pas continuaient d’avancer dans leur direction, ils risquaient d’être découverts. Que se passerait-il si l’un des deux était reconnu ? Komiko ne préféra pas y penser, et se blottit contre le torse de son prétendant. Elle avait vraiment l’air d’une enfant, mais après tout, elle possédait ce caractère de femme-enfant, qui contrastait étonnamment avec son côté femme fatale dont les hommes raffolaient.
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Ikura Sasaki
Boss des Kage

Ikura Sasaki

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MessageSujet: Re: Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]    Là où les chemins nous mènent [Pv Komiko]  Icon_minitimeDim 9 Jan - 19:14

Les choses se précisaient petit à petit. L’étaux se refermait progressivement, doucement. C’était quelque chose d’imparable qui ne pouvait que les engloutir au fil du temps. Le destin y serait il pour quelque chose ? Inutile de vous dire que le chef des Kage ne croyait pas à ce genre de chose. Il préférait se dire qu’il avait le choix, et qu’il n’avait qu’à faire les bons. Cette femme, il la désirait parce qu’il avait choisi de se laisser séduire. Il pourrait retourner en arrière, arrêter les choses dès qu’il estimera que c’était aller trop loin. Ce que Sasaki ignorait alors, c’est qu’il avait déjà franchi les limites. Pourtant, si l’on connait un peu son passé, l’on comprend qu’il aurait du savoir ce qu’y allait advenir de sa relation avec la Behinime. Ce sentiment brûlant qui commençait à naître serait porteur de malheur. Il le connaissait, il savait les faiblesses que ça lui procurait, les erreurs ineffaçables que ça avait causé. Le jeu en valait il la chandelle ? Il se persuada bêtement que la petite flamme qui s’allumait en lui quand il croisait les yeux noirs de cette femme ne grossirait pas plus qu’actuellement. Ikura Sasaki et Komiko Hamura, les personnes qui ne se seraient jamais laissés aller en temps normal à ce type de chose avec un de leur rival de Shibuya, étaient bel et bien sur le point de faire la plus grande erreur de leur vie, pour le meilleur et pour le pire. On ne contrôle pas ce que l’on ressent, même lorsqu’on s’appel Ikura Sasaki. La Behinime voyait toutes ses protections, ses barrières, s’effondrer inexplicablement sous les regards et les baisers d’un parfait inconnu qu‘elle avait abordé dans la rue. Elle ne pensait pas subir une telle attraction avec lui. Que dire de toi, Sasaki ? Oh… Il était dans le même cas, il ne fallait pas se voiler la face. Il succombait quand à lui à ses pulsions sexuelles, l’instinct de reproduction qui sait ? Mais avant tout, c’était ses envies de tendresse qu’il n’arrivait jamais à assouvir convenablement qui prenaient le dessus. Cela vous surprend t il de savoir qu’Ikura en demande toujours plus quand il est entre les bras d’une femme ? Il n’est pas forcement très démonstratif devant les autres, mais peut vous surprendre dans l’intimité. On ne peut pas vraiment dire qu’une ruelle sombre soit l’endroit idéal pour se laisser aller à des gestes plus doux, il aurait été plus ingénieux de changer de lieu.

Mais pour le moment, Sasaki attendait surtout une réponse à sa demande. Une identité à placer sur le visage lumineux de la jeune femme qu‘il avait en face de lui. Sauf qu’elle gaffa lamentablement. A la voir, elle semblait un peu paniquée par sa demande, et le trouble se lisait aisément dans ses yeux. C’était une Behinime, il avait eu enfin la confirmation. Il n’y avait que les membres des clans qui faisaient attention à leur identité véritable. Ikura resta impassible, restant dans la même position, une main sur le mur, l‘air toujours aussi décontracté. Le nom d’empreint qu’elle lui glissa à l’oreille était mal choisi en plus. Il connaissait cette histoire. La jeune Mitsuru Saijoni avait fait énormément de bruit dans son clan… Sa secrétaire lui en avait parlé un soir alors qu’il avait la tête plongé dans ses papiers et autres contrats. Hamika lui avait sorti qu’une Behinime avait été retrouvé morte assassiné et que la police avait préféré taire l’affaire. Logique, cela aurait mêlé tout les clans de Shibuya, un bordel monstre et des mensonges sans fin ! Elle s’était renseignée de son côté pour savoir si cela provenait ou non des Kage. La réponse tomba. Sasaki ne perdit pas une minute malgré qu’Hamika ait tenté de le retenir. Il descendit immédiatement au Diablo Bar pour y trouver le responsable. C’était un de ses hommes qui avait donc eut l’intelligence extrême de tuer la dénommée Mitsuru. Ikura ne voulait alors avoir aucune emmerde avec les Behinime. Pour cause, les deux clans étaient en bonne entente et ils étaient sur le point de faire d’excellentes transactions avec elles. Il se souvint avoir emprunté, ou plutôt piqué, le flingue de Ryu Hazuka, un de ses plus fidèles compagnons, de l’avoir braqué sur le Kage alors qu’il buvait un verre, et d’avoir tiré sans un mot. Il déteste en temps normal les armes à feu, mais il avait clairement expliqué qu’il n’avait pas voulu se salir les mains avec un couteau pour la simple et bonne raison qu’il ne méritait pas une mort de Yakuza. La punition avait été sévère, mais il sauvait son clan d’un conflit qu‘il n‘aurait pu calmer que par la violence. Les Behinime détestaient perdre des membres, alors qu’Ikura sacrifiait autant qu’il pouvait afin de gravire les échelons. La vengeance n’engendre que la vengeance et il avait juste su comment éviter la catastrophe en tuant un de ses gars. L’affaire avait été réglé rapidement par ses propres soins, sans bavure. Vous comprenez pourquoi il s’en rappel aussi bien désormais. Alors imaginé l’hilarité interne qu’il était en train de se taper. Rien ne transparaissait, mais dieu sait qu’il avait envie de lui dire qu’elle lui mentait. Ikura arriva à se contenir, en ce disant qu’après tout, il faisait de même et qu’il se devait de ne pas lui révéler qu’il était chez les Kage. En lui sortant une telle information… Bizarrement elle se serait faite surement plus distante avec lui. Certaines questions viendraient naturellement, comme savoir comment il connait cette identité. Forcément, dire qu’il avait tué de ses propres mains le responsable parce qu’il faisait parti de son clan, c ‘était déterrer la hache de guerre entre les deux clans. Et puis, il n’aurait pas pu profiter de la suite.

Non sans un sourire de satisfaction, Sasaki apprécia la douce caresse qu’elle lui prodigua sur la joue, glissant ses lèvres jusqu’aux siennes pour lui reprendre un baiser plus passionné et troublant que le précédent. A mourir cette fille… Mangeuse d’homme en plus de ça ! Sa main dans sa nuque lui procurait des frissons dans tout le corps. Il sortit enfin sa main gauche de sa poche de pantalon, la prenant délicatement par la taille. Leur échange ne dura pas assez longtemps à son goût pour qu’il puisse la tirer plus contre lui. Malgré tout, même s’il se sentit un peu frustré de ne pas avoir eu plus, Ikura fut charmé. Les sensations, la manière qu’elle avait de se comporter avec lui, son regard, ses mimiques… Sasaki avait l’étrange sentiment d’en avoir croiser une aussi merveilleuse que ça avant. Sauf que ces souvenirs là, ils étaient refoulés depuis trop longtemps, et trop profondément, pour pouvoir ressortir comme ça. Un blocage se fit sentir, et Ikura sut immédiatement qu’il ne fallait surtout pas qu’il cherche à se rappeler. Les conséquences, les membres de son clan étant proche de lui les connaissaient et les redoutaient. Trop de chose étaient clos au fond de lui, dès qu’un détail ressortait un peu, le maître Kage se faisait énormément de mal en buvant à outrance. Un souvenir en entraîne toujours un autre, alors imaginez s’il se rappelait d’une personne faisant référence à son passé apparemment chaotique. Que ferait il ? Il ne valait mieux pas, en effet, tenter le diable. Sasaki se contenta de dévisager « Mitsuru », un sourire en coin, se vidant la tête du mieux qu’il pouvait. Heureusement, et malheureusement, des bruits de pas vinrent lui capter l’esprit, toute son attention pendant une dizaine de seconde. Les deux jeunes gens tournèrent la tête dans la même direction, tendant l’oreille. Ikura devina très facilement qui cela pouvait être. Impassible pour autant de savoir que des Kage venait à leur rencontre, à l’intérieur, un trouble intense commençait à se faire ressentir. C’était une situation similaire, ou presque, à quelque chose qu’il avait déjà vécu. Il ne se rendit pas compte, mais comme un réflexe, Sasaki se fit plus protecteur avec la jeune femme. Il avait enfin lâcher son mur, et s’était instinctivement rapprocher d’elle, faisant de son corps une protection. En temps normal, ce n’était pas son genre de couver ainsi une femme, surtout quand il la connaissait à peine. Elle vint d’elle-même se réfugier contre son torse où il l’entoura de ses bras, lançant de rapide regard en direction des bruits de pas. Ikura ne cachait pas son anxiété, une ride s’était formée sur son front à cause de ses sourcils froncés. « Mitsuru » avait raison. Il valait mieux partir d’ici.

« Venez… »

Sasaki l’attrapa par les hanches, l’entraînant avec lui vers la sortie de la ruelle, la soutenant avec force pour la réchauffer contre lui. Les talons de la demoiselle faisaient beaucoup de bruit sur les pavés, mais il ne chercha pas à lui demander de les enlever pour partir. Si ils cherchaient à se faire discret, les Kages les repéreraient avec facilité. Etre le plus naturel possible… Pourtant il était pressé de sortir d’ici, se retenant d’accélérer le pas. La robe de la belle glissait sous ses doigts, sur ses courbes follement excitantes, et donc ne manquait pas d’enflammer encore un peu plus le cœur et les désirs d’Ikura. Le visage toujours aussi fermé, ils sortirent de la ruelle, se retrouvant en plein Shibuya, parmi les centaines de passant et les voitures. Il était à découvert, elle aussi. Pourtant, lui qui a l’origine à horreur de la foule, trouvait ça rassurant. Les Kage ne le suivraient pas et ne le chercheraient pas par ici. Pour eux, ça paraitrait improbable que Sasaki se soit réfugier dans les grandes rues de Tokyo, là où il ne contrôle rien. Malgré que cela soit une fuite improvisée pour les yeux aguicheurs d‘une femme, il avait déjà prévu le plan de l’opération « Disparaissons ». Vous vous doutez bien que Monsieur a de multiple endroits où loger et dormir afin qu’on ne puisse pas le trouver aisément ? Il suffisait pour eux de traverser Shibuya et de pénétrer dans un des quartiers de logement pour aller choisir un appartement adéquate pour y passer la nuit. En réfléchissant rapidement, il se dit qu’il valait mieux pour lui prendre celui qu’il connaissait le mieux, et qui était le plus personnalisé afin d’être crédible au près de la jeune femme. Et c’est en marchant sans un mot, tout deux, qu’ils se dirigèrent vers les habitations de Shibuya.

[Suite dans le sujet : ]
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